Daphne Walsh


I studied art and photography at Columbia College. It was the best time of my life: I was young, my sister was alive, and we went to O'Banions and Exit almost every night back then and danced our asses off. I was using film back then but have since made the switch to digital about 10 years ago.

I've worked as an assistant at various large-format commercial studios, at wedding and events, and some fashion shoots for the past 20 years. These days I'm shooting for my own enjoyment and I like this best: there are so many things in life that we have to do a certain way and now my art isn't one of them.

Two of my favorite subjects are nudes and homeless people. I wish everyone had a safe and cozy place to lay their head every night and that homelessness was a thing of the past. My father was a very sick man and he was homeless most of his life. I used to follow men down the street and call out "Dad?Dad?” One time a man turned around and shouted at me "Get the hell out of here kid!" Scared the hell out of me. And who doesn't love to see a nude photo! In our house growing up we never ever talked about sex or nudity. I have photographed myself in various places around Chicago indoors and out, nude. It was a freeing experience.

Daphne Walsh a étudié l'art et la photographie au Columbia College. « C'était la meilleure periode de ma vie: j'étais jeune, ma sœur était en vie, et nous allions à O'Banions et Exit presque tous les soirs pour dancer jusqu’à l’aube. J’utilisais de l’argentique à l'époque et suis passée au numérique il y a environ 10 ans.

J'ai travaillé comme assistante pour divers grands studios commerciaux, pour des mariages, des événements divers, et des photos de mode pendant les 20 dernières années. "Aujourd’hui je travaille pour mon plaisir et c’est ce que je prefere: il y a tellement de choses dans la vie qui nous sont dictées par les necessités, mon art aujourd’hui est libre."

Deux de mes sujets de prédilection sont les nus et les sans-abri. J’aimerai que tout le monde ait un toit sur et confortable sur la tete chaque soir et que les sans abris soient une chose du passé.

Mon père était un homme très malade et il fut sans-abri pour la majeure partie de sa vie. J'avais l'habitude de suivre des hommes dans la rue en les en les interpelant: "Papa? Papa?" Une fois, un homme se retourna et me cria "fout le camp gamine!" Cela m’a terriblement effrayé. Qui n'aime pas voir une photo de nu! Dans notre maison, enfant nous n'avons jamais parlé de sexe ou de nudité. Je me suis photographiée nue dans divers endroits à l'intérieur et à l'extérieur à Chicago. Ce fut une expérience liberatrice.


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